Poete

Marie Gladilina
J’cache mes pensees dans les coins de l’esprit;
J’ retire ma plume pour les vers mal compris;
Il fait nuit dans la rue; aucun bruit, aucun doute,
Et je commence a ecrire, a decrire ma lutte;

J’feuillette des pages, j’dechire les variantes;
Comme poete j’ecris, je les critique comme savante;
Et la lune deja disparait dans le ciel:
O, mon pauvre talant, c’est pas le feu eternel!