***

Marie Gladilina
Je crois au printemps, qui nous apporte du ciel;
Je crois aux moments de la vie éternelle;
Je vois dans la fenêtre la route qui m’emmène
De peur, de doute, de tous les fautes humaines;

J’ pense à des roses comme aux fleurs de mariage;
On vait me cacher dans n’importe quelle cage;
S’sentir inutile, la joie ou l’ malheur?
Je repains le ciel du printemps en couleurs;

Le vert dans la fenêtre, l’or du victoire;
Ça, c’est que l’on cache sous les regards,
Ça, c’est que l’on voit au palais de justice,
C’est qu’ l’on oublit comme les autres caprices.