Êîíêóðñ Ôðàíöóçñêîé ïîýçèè 2014. Martine Gilhard

Îëüãà Ìàëüöåâà-Àðçèàíè2
Martine Gilhard- France

ÄÎÌÀØÍÅÅ ÇÀÄÀÍÈÅ ¹12

Ìàðòèíà Æèëüàð – Ôðàíöèÿ –
Ïîýòåññà, ïîñîë Ìèðà èç Ìåæäóíàðîäíîãî
Êðóãà ïîñëîâ Ìèðà, äåëàåò ìàðøè Ìèðà.
Îðãàíèçóåò ðàçëè÷íûå êîíêóðñû
òåàòðà, ìóçûêè, ôîòîãðàôèè , ïîýçèè.
Âûïóñêàåò æóðíàë « Ìèëëåí,Àðò»,ãäå
ïå÷àòàþò ñòèõè ïîýòîâ ïî èòîãàì êîíêóðñà.

Martina Gilhard \France\

 L`OR FRAGILE DES ROSES

Chercher toujours sans cesse
Reponses aux questions:
Telle est la mission
Que le vent d`aout adresse.
Trouver parfois la voie,
Liberant d`un discours
L`autre  au charme de cour.
A l`indicible joie.
Ouvrir bien sur la porle
De son coeur assoiffe.
De son desir nacre.
Afin d`etre plus forte.
Aimer enfin la vie
Au propre ,au figure ,
Aux matins de i`ete
Et redonner l`envie.
Couter un jour les chosses
Et d`un coup refleter
Dans l`humble charite
L`or fragile des roses.
Laisser demain ,dans l`aube
Le bonheur se lover.
Celui d`etre sauve :
O doucer qui l`enrobe.
Jouir,au qui tombe
Sous des baisers voles
Dans des bras immoles
A l`astre qui surplombe.



Martine Gilhard

LA MAISON DE L”AMI

Une table ,un bon feu,quelques fleurs sur la table
Dans un coin quelquefois ,traine un petit cartable.
Un livre grand ouvert s’offre a`notre regard :
La maison de l’ami chasse notre cafard.
Sa bonte nous rassure et son charme nous berce.
Nous l’aimons de tout coeur a` midi comme a`terce.
Dans plus aucun instant ,l’esprit ne se complait
Dans un desespoir lent ou` plus rien ne nous plait.
Il est notre repos ,notre havre et le chaume.
Nous le savons sincere et dans son beau royaume,
Il nous appele a` vivre en toute verite,
Sans mensonge en nous coeurs ,dans la fraternite.
Nous l’aimons parce que son rire est un partage.
Son hospitalite nous rend meilleurs,l’air sage.
Nous savons cependant le quitter sans pleurer.
Il sait ouvrir ses bras sans jamais nous leurrer.
En chacun des moments vecus loin de son etre,
Son souvenir demeure et parfois une lettre
Nous arrive a` propos et nous rend confiants,
Prets a` vaincre debout les malheurs trop criants.


Martine Gilhard


BELLE NATURE

Belle nature qui nous charme,
Et d’un murmure nous desarme,
Illusion ,doux espoir fou,
En chacum de tes rendez-vous,
Tu nous attires,nous caresses.
Tu nous parfumes.nous agresses.
Parfois ,tu nous prends tout entiers
Sur tes monts ou dans tes sentiers.
Belle nature au corps sauvage,
Tu nous transmets ton dur message :
La vie est sans amenite
Pour les faibles ,sans vanite.
Dans la foret ,
Au flanc de l’arbre,
La seve s’elance et se cabre
Suivant la forme et le maintien
De l’auguste habitant qui geint
Lorsque  le vent soffle et s’affole
Dans la tempete et caracole,
Cherchant toujours avidement
A tout arracher vivement.
Belle nature en l’aube claire,
Tu te decouvres pour le taire
Lorsque l’hiver sonne ton glas,
Tu fremis d’un ton triste et las.
Au printemps ,tu te renouvelles.
C’est le retour des hirondelles.
Qui peuplent de leurs chants d’amour
Tes jardins ,champs,forets ,le jour.

             MARTINE GILHARD

Ton sourire , mon coeur , a` le gout mes larmes
Il donne apaisement a` toutes mes alarmes.
Au-dela de la peur, j’apercois la lueur
D’un unique rivage ou` tout n’est que bonheur.
Apres avoir perdu le courage de vivre.
De lutter, de  fremir, d’etre fort, de survivre.
Revient le temps de croire et d’aimer et sentir.
Le temps de liberte, de dire et ressentir.
Comme apr;s une averse, un jour empli  de grace.
Un arc-en-ciel  s’en  vient illuminer la face.
De ce ciel trop  grisatre ou` tout  n’etait que pleurs,
Ou l’on etait  surpris  dans tous nos durs màlheurs.
Sans etre trop idiots, plutot avec science,
Nous commencons gaiment notre humble  experience,
A savoir revenir l’un vers l’autre et longtemps.
Quelques heures de vie, un bonheur qui s’attend.
Patiemment , je sais, tu regardes ta montre,
Conquis par l’aujourd’hui gagnant qui se demontre.
Tu rayonnes d’ardeur, de subtile  douceur.
Tu me veux pres de toi ,bientot, bientot , mon coeur.


                AIMER
                Aimer  entendre des poemes
                Comme un aime l’eau  des ruisseaux,
                Qui  s’ecoule entre des roseaux!
                Chasser enfin  tous  les blasphemes!
                Aimer ecouter des chansons ,
                Comme on  aime  le babillage
                Des oiseaux dans leur frais ramage!
                Faire taire enfin  les  canons!
                Aimer regarder  une toile
                Comme on aime admirer dans eau
                Le reflet d’un jeune arbrisseau!
                Briller enfin comme une etoile!
                Aimer la vie  et ses tableaux
                Que nous  retrace le theatre,
                Comme on aime a ` voir on doux patre
                Rassembler enfin ses troupeaux!
                Aimer les photos et l’image,
                Comme on aime a voir defiler
                Des champs , des monts, des defiles!
                Enfin se retrouver bien sage!
                Aimer la musique et ses sons,
                Comme on aime ouir d’un doux etre,
                D’un enfant, un cri de bien-etre!
                Ouvrir son coeur en pamoison!
                Aimer entreprendre  une danse,
                Comme on aime a` cueillir des fleurs :
                Rose ou muguet ,sechons les pleurs
                Que l’on  verse lorsque l’on pense!
                Aimer Asterix et Tintin ,
                Heros de bandes  dessinees,
                Comme on aime feuilles  sechees,
                Rendre grace a` Dieu  le matin!
                Aimer le cinema qui parle ,
                Comme on aime entendre un grillon
                Dont le chant est un carillon!
                Rever d’extase et de doux rale!
                Aimer gouter  le vin ,les mets
                Comme on aime humer la nature
                Dans sa seduisante parure!
                Voici la paix  que je transmets!


Martine Gilhard   \France\

UNE ARME POUR LA PAIX:LA CULTURE

L’esprit clair et ouvert grace a` notre culture,
Affermit tous nos jours ,rend la serenite,
Et pour dire a` chacum enfin la verite :
Nous ne pouvons lutter contre notre nature !
L,etre humain,homme ou femme,et sans caricature,
Vivra libre et joureux ,
Revant d ‘eternite’
De nombreux ans sur terre oeuvrant sans vanite,
Berce par la musique et la litterature !
Le secret du bonheur ,c’est de boire et manger,
D’accomplir son travail sans etre derange,
Sous le soleil que Dieu donne a` toute personne.
Nous aurons desormais la faculte d’ouir
Un air de fandango puis le vent qui frissone
Et l’amour du prochain sachant nous rejouir !

APOTHEOSE

Rayon sacre de la lumiere
Au jour d’argent qui m’indiffere.
Eveille mon coeur endormi.
Ouvre mes yeux sur l’ifini !
Soleil paisible en cet hiver ,
Rechauffe en nous ce rire amer
Qui nous deroute et nous appelle
A chercher au ciel l’hirondelle !
Chansons d’oiseaux qui m’emerveillent,
Qui dans le matin ,me reveillent,
Apportez-nous l’amour ,la paix
Et la troublante charite.
Fleurs de printemps : o violettes,
Primeveres et paquerettes,
Embaumez-nous de vos senteurs,
Regalez-nous de vos couleurs !
Arbres fleuris ,nature en fete,
Bourgeons eclos ,bonheur champetre,
La vie eclate au creux des mains
Et des yeux pour nos lendemains.
Apotheose au jour qui vient :
Bouton de rose se maintient :
En ce printemps trop en avance,
Il eclora dans l’esperance.


LES CERISES DE NOS VOISINS

Elles sont mortes sur la blanche
Toutes brulantes de soleil,
Dans leurs robes de sang vermeil,
Sans salisfaire un gout qui flanche.

Dans le ciel ou` vous les verrez,
Sur l'arbre ou` feuilles frissonnent,
Dans le vent pur ,se capitonnent
Ces merveilles qui vous serrez

Dans le matin de votre etreinte,
En l'instant aux contours-fusain:
O cerises de voisins,
Fruits de saison ,amour sans feinte!




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