“don’t say ‘no’ to me”
Björk
Que la sincérité épuise!
(mais qui de nous
aurait peur de s’ouvrir?)
que l’silence soit ambiguë…
au petit matin je tombe à genoux
le vent du Paraclet
répond
au souffle qui m’anime
un souffle de l’ailleurs...
révélation sonore: tout l’univers
n’est qu’une parcelle de moi
...chute
je me reflète dans mon péché
un cris aigu: mes ses cheveux!
Ils ruissellent comme de l’huile
comme de la myrre
mon évanouissement...
mais donne-moi
enfin
de m’abreuver en toi
de m’y plonger
oh vagues de la chair...
sais tu que
je consacre
chaque cellule de toi?!
mais donne…
(pour un peu de repos
pour m’éffleurer de l’air)
tu sais que
je n’arrive plus à ressentir
l’haleine des autres corps
faillite
de la posession
tu sais que tu es libre
et je ne suis qu’une femme
tu sais,
mon amour éploré:
je m’magine
ton corps
si adorablement pesant
contre le mien
en toute
sobriété