Les murs en deux divises ou L Eternite d un moment

Коридвэн
Les murs en deux divises
par l’huile de couleur
 Les crochets prets a accueillir
souvenirs de la rue et passants fabuleux.
 Les geants morts
cadavres des epoques noires que personne
ne fera renaitre dans le jour
aux nouvelles espoires.
 La parole de l’homme
couvre d’un moire brumeux
les regrets des blocs de beton
gris de melancholie.
 Les murs de l’interieur d’une tombe
batie en phrases inachevees
des jours de ne rien faire.
 Et une petite lumiere
timide des yeux du ciel
 Eux ne pleurent pas la vanite
des barres en fer et en glace.
 Le chateau est brise
beton, couleurs, crochets de fer
n’existent plus.
 La glace transparente
jonche le desert.