ß õî÷ó ñëîìàòü ýòî ðæàâîå êîëåñî!

Êîðèäâýí
Qu’on voudrait rompre
les chaînes rouillées du temps
le temps qui nous baise
dans la bouche en nous
empoisonnant la salive
par le bonheur de ne pas
compter les secondes.

Qu’on espérerait avaler
encore une gorgée de nuageux
brouillard de l’oubli
à même la bouteille bleu-ciel
au liquide turquoise
de l’éternité condensée.

Qu’on admirerait le sarcasme
triste des montagnes
couchées à plein ventre rose-
feu sur la terre excitée
se moquant des gouttes
d’eau minuscules,
de mission sacrée rempli
le coeur transparent.

Qu’on tomberait vite
du sommet glacial du temps
impartial et impersonnel
le poison absorbé
par l’air, évaporé
du sang à travers la peau
le poison de l’amour
propre et ne propre
qu’à l’homme endormi.

Comme voudrait-on croire
à l’amitié du temps, à
son coeur qui batterait tout
comme un muscle sanglant
des créatures d’eau de terre
en son âme qui penserait
comme la gelée dense des
créatures de l’éternité
à jamais inaccessible.

La perfection de mortel ennui...