Cerise

Óëüÿíà Ñåðãååâà
T’appeler le matin pour t’entendre dormir
Mon amour de septembre, mon dernier souvenir
T’reveiller m’excusant comme si « j’ai faute d’numero »
Pour te montrer que tes chiffres sont mes fautes de trop
Te parler des betises, des feuilles qui dansent
Des myrtilles et cerises, des moments de l’enfance,
Te sentir souriant, si prochement et si loin,
S’reveillant de ma voix qui habite dans tes coins
Refermant tes yeux d’ange pour n’entendre que moi
Oubliant que tu venges. Oubliant pourquoi.