Tu vois que nos corps ne peuvent pas soutenir
Ces volts electriques, ces decharges invisibles...
Tu sais que nous sommes presque fous de desir,
Vivants, mais souffrants de ce jeu impossible.
Et toi, tu caresses la nuit infinie,
Tu prends mon fantome dans tes bras, tu m'embrasses,
Tu gardes mes reves, tu n'attends que mon oui...
Quand moi, je me perds dans les ombres qui passent.
Soudain, je flechis sous ton corps, je te sens
Profondement mien, aussi proche qu'on peut etre,
Pour quelques instants, chaque seconde, la-dedans...
Enfin, cette bataille, nous pouvons nous permettre.
Tu sais que nos coeurs ne peuvent pas faire la paix,
Je suis obligee de partir - mais je reste...
Pour etre conquise, pour encore resister,
Pour etre plongee dans l'amour de la peste.