Переводы на французский. стихи сергея каратова

Сергей Каратов
Sergey  Karatov (Сергей  Каратов)  перевод на франц. – Дарья Краюшкина март 2007 г.

И я, наверно, снюсь кому-то

Quelqu’un r;ve de moi, с’est, peut-;tre,
Celui qui ;tait mon copain
Et moi je me crois appara;tre
Dans ses courtes m;moires le matin.

 La rue nous semblait si ;troite,
Peupl;e par les mots des chansons.
Marchant par la route pas toute droite,
L’;t; a quitt; nos maisons.

N’arr;te pas le vol de ton ;me,
Le temps ne l’avait pas touch;.
Le Dieu dans ce monde nous acclame,
Nous offre ses myst;res cach;s.

Mes chers, doux amis de l’enfance,
Mes vieilles copines et mes filles!
Malgr; vos affaires et absences
Je sents que nous sommes une famille.

Les uns m’accompagnent en voyages,
Les autres boivent et p;chent avec moi.
Amie, amoureux d’une image,
J’embrasse tes ;paules faites de soie.

Le temps, tout ; fait, nous r;ssemble
Chacun suit la route de sa vie.
Jamais nous serons pas ensemble
Mais nous sommes toujours r;unis.

А мы с тобой в Париже не бывали…

Nous n’avons pas ;t; ; Paris,
Nous l’avons pas saisi, pas compris,
Et malgr; la beaut; des images
Nous n’allons pas partir en voyage.
Nous r;vons tout le temps de Lut;ce
En offrant toute notre tendresse
A Vitebsk o; se trouvent nos richesses,
A cette ville, une  promesse des caresses.
Les  bateaux qui traversent la rivi;re
En avant et surtout en arri;re.
Nous suivons le courant de la rive
De la ville  innocente et captive,
Nous trouverons la maison de Shagal
Et ses pas, enchant;s par les dalles,
Qui nous menent jusqu’au bout de la vie
Et nous…

Nous cherchons du soleil dans l’eau froide
Et les vagues nous rapellent  la chamade
De la guerre si furieuse et malade -
Les m;moires emport;s par le vent.
Allons prendre deux foug;rs et du vin !
C;l;brons les voyages pas finis!
A Vitebsk -; notre ville de Paris !

Не оставляйте женщину одну.

Ne laissez pas toute seule une femme,
Accus;e dans une crime de sa flamme,
De son rire, de son air insouciante
Qui nous montrent sa douleur insessante.

Elle est seule dans sa courte r;sistance
Qui rejette vos affaires et absences.
Elle a peur des regrets, des t;moins
Et des ombres qui se cachent dans les coins.

Ne laissez pas toute seule une femme
Qui devient prisonni;re de sa drame,
Poursuiv;e par les yeux inquet;es
Qui attrappent sa pr;cieuse libert;.

Elle cherchait vos caresses, vos m;naces
Quand quelqu’un la prenait dans ses bras,
Murmurant les par;les trop sucr;s
Qui semblaient avoir le succes.

Ne cherchez pas les traces invisibles
Pour trouver des p;ch;s impossibles.
Pour qu’la doute n’empoisonne votre ;me
Ne laissez pas toute seule une femme.