Observation sans pretention

Славянин Санпэи
Le Verbe cree
L homme a ete construit a la ressemblance de Dieu

Quelques decenies plus tot, les scientifiques disaient qu a partir de plus ou moins 25 ans, le corps ne cree plus, mais se degrade.
Ils presentaient cela comme la verite ultime du corps. Depuis d autres scientifiques ont decouvert que cela est faux. Le cerveau continue de fabriquer des neurones.
Qu est ce qui fabrique ces neurones?
L interraction de l homme avec le monde, et chaque homme a le pouvoir d orienter la fabrication de ses neurones avec son propre esprit.

Ainsi, l homme aussi cree.
Ainsi, le milieu est aussi important et est createur dans l esprit de l homme.
Ainsi, les interractions et les paroles sont importantes, elles creent dans l esprit de l homme.
Ainsi, l action de l homme sur ses pensees est capitale: comment trier le bon du mauvais, arracher les mauvaises herbes?

On ressent avec le coeur: les emotions affectent surtout le coeur. Toute l histoire de la literature le confirme ainsi que la biologie.
Notre bibliotheque terrestre est le cerveau. Elle a differents compartiments pour chaque sens. Le corps recoit des signaux. Le corps les range. Le cortex les traite.
Avec notre volonte, notre reflexion (cortex), nous pouvons influer sur la perception de tout ces signaux. Cela prend enormement de temps pour modifier la perception de ce qui est recu.

Qu elle est l essence, le carburant de notre cerveau? La volonte: Serotonine, etc ...
Donc, il faut prendre soin de son lieu de vie, de ses connaissances, de son corps, de sa vie, de son esprit pour vivre.
Pourtant, parfois, quand le corps est a bout, il se passe des choses incroyables.
On comprend qu il y a quelque chose de plus que la volonte qui nous ramene de la non-vie, de l absence de volonte, de ces substances chimiques - un souffle.

Nous regardons le monde et nous voyons que beaucoup meprisent le corps, comme s il n avait pas de limites. Ainsi, les hopitaux et les cimetieres se remplissent; un peu comme si le monde croyait que ce souffle est inconditionnellement a disposition, est constamment perceptible et dont l action suit toujours la direction de nos desirs, meme de nos besoin, comme si notre propre developpement n influencait pas l action de ce souffle, comme si a n importe quel moment nous pouvions commander a Dieu de faire ceci ou cela, comme au restaurant, un Dieu- esclave, en oubliant que les Saints ne faisaient que de demander et qui est Dieu. 

Nous regardons les Saints, oublions leur progression, pensons que nous sommes capables de tout, deja comme eux.

Beaucoup nous disent d appliquer des devises, des principes generaux, sans regarder a la situation particuliere.
La situation du moine est-elle celle du pretre? La situation du pretre est-elle celle du paroissien? La situation d un paroissien est-elle celle de l'autre?
La situation d un paroissien est-elle celle d un non-croyant? Tant de nuances plongees dans l oubli que la generalisation detruit. Mais derriere ce brouillard de mots, il y a des vies, des emotions, des sentiments, des esprits, des ames ...
Tant de devises, de citations, d incomprehensions qui plongent l homme dans le drame ...


Qui suis-je pour illuminer l autre?

Qui suis-je?
Un nourrisson? Un enfant? Un adolescent? Un adulte sur le chemin de la foi?
ai-je les talents d un Saint?
Exige-t-on, impose-t-on a un nourrisson de savoir marcher?
Exige-t-on, impose-t-on a un enfant de savoir courrir aussi vite qu un plus grand?
Permet-on a l adolescent d avoir le pouvoir de l adulte?
Exige-t-on d un adulte d avoir les capacites de l ancien, du geronda?
Ou sont-ils? Comment les trouver?
Le conseil ne doit-il pas tenir compte de l etat de lhomme?

Et lui, ou est-il? Est-il un Saint?
Nous ne sommes pas des Saints, toujours eclaires, il faut du temps ...
A-t-il le temps? prend-il le temps?
Comment me faut-il alors utiliser mon esprit pour traiter les paroles dites, les actions faites?

Tant de nuances oubliees ... Communiquons-nous vraiment?
Parfois, j ai l impression que nous ne voyons plus l autre ...
Nous le voyons a travers tel ou tel enseignement qui differe de l autre, a travers tel ou tel moment de la vie, de la journee, de l humeur, de l etat de sante - bien souvent fatigue. Quelle justesse attendre?

Pourquoi ceci, pourquoi cela, pour montrer que l on sait, PARCE QUE ceci ou cela! Mais sommes-nous Dieu pour connaitre le mouvement de Ses pensees, de Son action? Meme ce qu Il n a pas dit?

N en sommes-nous pas la? Surtout au point de vue spirituel?

Qu est-ce que l humilite?
N est-elle pas patience et retenue?
Dire souvent: je ne sais pas et se taire, plutot que de dire: je sais et tais-toi!

Image culte des annees 70-80: un ethiopien famelique accable par le soleil recoit un frigo en plein desert. Ou va-t-il trouver l electricite?

N en sommes-nous pas la au point de vue spirituel?
Dans ce desert de vie mais de lectures, d avis qui abondent, divergent, hors contexte, deconnectes de la realite?
Dans le desert, avec un frigo qui ne marche pas, obliges de nous tourner vers le Ciel et de prier pour recevoir un peu d eau, et de chercher sous les grains de sable - un peu de rosee?

Moi, j en suis la, et j evite ceux qui disent qu ils savent tout, que Dieu envoie tous les malheurs, comme si Son principal credo etait de punir a travers les autres, et le confondent avec l ennemi.

Chacun le sait: c est aussi dans le corps que la graine pousse, et non au mepris de lui. Il faut aussi creer les conditions pour que la graine puisse pousser.
Pourquoi l oublier, le taire, le cacher? Quelle sagesse cela? Faudra-t-il a nouveau un Concile pour reetablir cela?
Le corps ne devrait-il pas etre un temple?
Dieu n a-t-il pas trace ses limites, lui a pose des bornes; elles-aussi - tres anciennes? Pouvons-nous le reconstruire en 3 jours comme Lui?

Tant de Saints y ont fait allusion: a nos limtes physiques et spirituelles ...

En attendant, le bon Samaritain amene un corps inconscient a la morgue, et dans le meilleur des cas a l auberge, donne un peu d argent au tenancier, lui parle, s en va et prie. Une halte, le temps de se reposer. Qui est-il? Qui est-il ce samaritain dans le desert?

Merci a vous pour ces mots: "Le plus important est la priere" car je vois que la plupart du temps, il n y a plus que cela: "Mysterieusement, agissant" (hymne des Cherubins).

Oui, "chercher la paix", a-t-il dit: confirmation de la pensee en ecume dans la vague ... Vague qui me mena a vous, mais pensee que certains appellent "folie".
Oui, c est pourtant cette folie, une de ces pensees ecrites, detachees du temps, qui me mena et me ramene a vous (pas au lecteur, mais a l orthodoxie)

Ou suis-je?
Dans le desert et il faut enjamber les cadavres en essayant de ne pas se retrouver a leur place.

Merci a Dieu, ma dent et mon dos me font une peu moins mal.


Un ane casse, pecheur, qui va un peu mieux