Primeveres

Нина Пивонова
Si tendres et si attendues
Mais a la fin autant perdues,
Ces premieres fleures
Comme un bonjour qui fait bonheur
A nos frolements, a nos douceurs.

Elles, fleurissant, se pretent librement
A nos touchements sans savoir la peur,
Nous entourant par leurs odeurs
Elles perdent leurs tetes
Avec leurs etamines et tendres silouettes.

Tandis que nous, les savourant habiles,
Y prononcant les compliments hostiles
Pour renuer certaines caresses fertiles,
Passons demeure, les oubliant
Petales fanes en froissant...