(Я вздрагиваю от холода... Осип Мандельштам)
On m’a donne mon corps
Pour savourer ou pour souffrir,
On m’a donne mon ame
Pour adorer ou pour mentir...
On m’a donne ma folle raison
Pour saupoudrer du cendre dont
Construire mes reves, mes ponts,
Au-dessus de la riviere maison...
Qui coule en calme et fait son rond,
Elle me bouscule au clair, aux crepuscules.
J’y ai distingue un etranger-pieton
Il marche le long d’allee-marron
Y parcourant les pages-Platon:
Pour qui sont nos routieres, nos ronds -
Pour son sourire brulant au fond? ...