Christine Grolleau Braibant - Ôðàíöèÿ

Ñâåòëàíà Ïðèãîöêàÿ
 Ïîýòåññà Christine Grolleau æèâ¸ò íåäàëåêî îò ãîðîäà Ìåö , îíà óâëå÷åíà ëèòåðàòóðîé è ìóçûêîé. Âûïóñòèëà äâå êíèãè ñòèõîâ.Îäèí èç å¸ ëþáèìûõ ïîýòîâ Ïîëü Ýëþàð. Îíà ëþáèò òàêæå ðóññêóþ ëèòåðàòóðó.Êîìó èíòåðåñíî, ìîãóò ïåðåâåñòè å¸ ñòèõè.
 
Christine Grolleau

Christine Grolleau

Depuis le jour

Tu es a la fenetre,
Et j’avais choisi
De t’attendre.
Au bout de la fenetre,
Tu dessinas mon chemin
Avec l’ espoir, envie,
Vers ton regard,
Nos coeurs,
Ma vie que tu me donnes
Moi qui etais mort d’aimer.

La Perle

Un reve, je m’enfuis,
Loin,
De la volonte
Glissant jusque le soir, et m’arretant un peu,
A l’encre ballotante
Des voiles rouges lasses
Ou gonfee des caresses de la brume au Levant.
J’ai vu sourdre des fots, la sentence peremptoire
Avec autour de l’eau
Des pierres et des cailloux
J’ai vu le puits beant des tourbillons d’aiguilles,
La broche refermee de tes v;ux et mourant
Avec autour du cou,
Ton ame pour blessures.
Ta pale vie au vent des chaudes coulees d’or,
J’ai vu faillir ton r;ve eveille de tendresses,
En l’obscur du neant et l’ardeur de l’azur
Dis – moi ou te voir
Dis -moi quand te prendre,
Dis- moi comment chercher les levres du sourire
Et la douce manie de tes cheveux aux vents
Qui attires sur terre encadraient ton sommeil
Ton regard innocent eclate malgre-nous des derniers cris d’amour
A l’eglanter des Mondes,
Aux cristaux de l’aurore.
Notre monde ou le feu n’embrasse ses etoiles
Que pour l’epreuve courte d’une ; l’autre merveille.
Il vit,
Rouge et honteux
Et ton appariton pourfend tes assassins,
Non pas au poing du jour
Mais dans le geste emu des grandes cles fragiles
Que le ciel laisserait a la portee de mains
Apostrophees de danses ou de boites a Musique,
Avec,
Autour de Toi,
La Grace ou l’Abandon.

VINGT-TROIS

Je serai pour cite une dune oceane
Je ferai de mon mieux pour aimer cete femme qui voit dans les rivages
Sombrer de grands chateaux
Et ressurgir des eaux au son de la guitare.
Je cueillerai transie dans l’aveu de leur gamme
La nostalgie des heures aux paysages bleus,
Les lumieres troublees au creux d’etofes noires qui chatoient mollement
Jusqu’au silence des phares.
Dans les gris monuments qui salissent le Tage,
Ou quelqu’un nous verra, les verra balbuter,
J’ai vu des hommes noirs
Une pierre de cree.
Au sommet de l’Espree ou se tend la fraicheur,
J’ai mesure le temps des batements de rosee.
Une terre diaphane ou coule la Tamise,
En trousseau de pampilles
Berce la canopee.
Si tu etais l’horizon, cesserais-tu de marcher ?
Tout fuit, la guerre, le sens, l’honneur,
L’amour, l’erreur,
Et je ne vois que toi pres de moi, eloigne, qui me demandes un peu de temps
D’argent et beaucoup de deroutes
Pour comprendre,
Si tant est que tu sois,
Pourquoi tu me parles et pourquoi je t’ecoute.
Dans l’archipel de mes voeux, tu en exauces le plus tendre,
Pourquoi l’abime et le sujet ,
Pourquoi est-il queston de Tout ?
Tu te mets la et tu existes.
J’irai acheter en soldes quelques etoiles vivantes, tu te mets la et tu virevoltes.
Il est toujours queston de toi.
Dans un panier de choses fnes et delicates,
Au seuil des longues portes etrangeres, je poserai un animal aux grifes douces et frissonnantes,
La plante dans l’accueil de l’argile.
Celui que j’ai porte, legerement ceint autour de moi, dans une volupte fragile il me rappellera que je
suis et supporte
Esprit, instnct, beaut;,
Une autre acceptaton,
L’espoir d’aimer.
Confe tes yeux ailleurs,
Au-dela de ce que tu omets, impartaux aux refets, ils seront enfn toi,
Comme celui que l’autre voit.

QUINTET EN X TABLEAUX

Tu chercheras toujours l’etofe lumineuse,
A ce jour nous revons aux pensees fantastiues
Envahissant l’efroi de mesures gigantesiues
Qui resument l’embrase des ombres mal eteintes
Sur nos fenetres roses, ponts et portes iniuietes.
Tu tracasseras un chemin a la source banale,
Dans l’ouverture du Monde,
Dans le sens vertcal,
Ou la feuille glissant sur le soleil des murs
Met, un repos au ciel.
Le vois-tu transpercer, tracee et brunie,
L’infante raie des cimes nimbees dans le soleil,
Dans le sang,
Ou l’accord
De la peine de ses yeux ?
Tu as ce role de ne pas
« etre possible » :
Pourrais-tu si cela sert,
Decrier, nier, l’inerte du cosmos,
Dans cet aller-retour o; se l;che le verbe
Aux fns d’eteindre l’art
En ses formes humaines
Terrifant l’admissible de notre
Humanite ?
Alors, tu joues,
Tu joues ces tableaux,
Le iuintet a six sens,
Avec un air en tete,
Inconnu de toi.
Il donne la mesure pour en batr d’autres,
Comme superposees,
Inegales et fausses.
Tu chercheras toujours l’etoile lumineuse, le poisson iui, hurlant a la mort du prochain,
Avec un air en tete inconnu de toi,
Viendrait comme vient le desir de savoir,
Le devoir d’etre pr;s des grandes verites, comme viennent les yeux rides, aupres du soir,
Faire ronde des heures d’autres vies, encore, inachevees.

Mon Enfant,

Quand chaque jour a son soleil
Tu es mon eternel enchantement,
Le son cristallin de ta voix a mon oreille
Eclaire mon infni emerveillement
Tu es la lumiere de mon c;ur,
Tes yeux sont le guide de nos espoirs,
Lorsque je te prends dans mes bras
Je serre contre moi tout
Ce que j’ai de plus cher au monde,
Je protege notre amour si pur et transparent,
Je prie pour ton avenir
Je caresse tes cheveux et ton visage
Pour te donner de moi
Ce qu’il ya de plus profond, de plus vrai et
De plus fort
Tu seras toujours mon Amour,
Mes joies et ma tendresse
Tu seras toujours mon Amour,
Le plus beau jour de ma Vie